Les orientations du travail, véritable nerf de la guerre
J’appelle » orientations du travail » (n’importe lequel), ou » orientations de l’encedrement » ou « dans l’activité d’encadrement », les « valeurs en actes et en situation ». Ce sont des « valeurs », qui se formulent entre autres par des mots, avec lesquels les managers se distinguent souvent les uns des autres : « moi je préfère utiliser les intelligences, au lieu de l’imposition autoritaire », « moi je préfère le management des hommes au management des sous ». C’est aussi avec des mots que les autres, subordonnés, collègues, définissent les valeurs de tel ou tel manager : « celui-là est froid et distant », « elle est humaine et compréhensibve », « lui, sa porte est toujours ouverte ».
Dans ce sens, les orientations correspondent à ce qu’on appelle aussi des styles, des principes, des manières de faire, une éthique, des sensibilités et même parfois des « Ecoles ».
Mais que deviennent les beaux principes et les grands discours confrontés au réel, aux conflits, à l’adversité dans le travail ? Que deviennent-ils dans les rencontres quotidiennes, la manière de « traiter » réellement les gens au jour le jour, les décisions, les réunions, quand il s’agit de les défendre contre d’autres valeurs ?
D’où l’idée d’appeller » orientations » les valeurs en actes, et en situation : dans les paroles réellement prononcées en réunion, dans un entretien, face à d’autres, dans les actes aussi, les comportements, les décisions, le « management des collaborateurs » au jour le jour.
On en trouvera une définition précise dans le chapitre 4 de mon ouvrage : Encadrer, un métier impossible ?